Dans un monde où la pauvreté, la famine, et l’exclusion sociale restent des défis persistants, l’ONG CERHAM se dresse avec détermination pour apporter un changement significatif. Son ambition est simple mais puissante : « Un enfant, un avenir ! » Cette organisation non-gouvernementale, en partenariat avec diverses entités publiques et privées, vise à garantir des soins complets et de qualité aux enfants de 0 à 18 ans, tout en se consacrant à la protection et à l’éducation de ces derniers, des impératifs universels du développement.
Pour diminuer la prostitution, le banditisme, et éradiquer la famine chez les enfants, CERHAM s’engage à construire des villages bien équipés. Ces villages offriront un refuge sûr pour les enfants vulnérables, leur permettant d’échapper à la pauvreté et d’obtenir une éducation de qualité. En collaboration avec la Congrégation des religieuses Filles Missionnaires de la Providence, CERHAM/CEROHAMBRE se concentre sur la distribution de repas chauds dans les écoles rurales n’ayant pas accès aux cantines scolaires, ainsi que sur le soutien aux enfants pauvres afin de leur offrir un avenir meilleur.
Mère Bethie Louis Jeune, FMP, alias “Madre”, CEO et présidente internationale de CERHAM, incarne la vision de l’organisation. Religieuse catholique romaine au grand cœur, pragmatique et progressiste, elle croit fermement que la pauvreté n’est pas une fatalité. Pour elle, l’éducation est la clé pour briser le cercle vicieux de la pauvreté et créer un monde plus juste. « Agir auprès de ceux qui en ont le plus besoin, les enfants les plus pauvres parmi les plus pauvres, permet de créer un cercle vertueux et transforme petit à petit le monde », affirme-t-elle.
Dans les pays en voie de développement, les enfants issus de milieux défavorisés peinent souvent à poursuivre leur scolarité. Les frais de transport, d’uniformes, de livres, de cahiers, et de fournitures scolaires constituent des obstacles financiers insurmontables pour les familles vivant à la limite du seuil de pauvreté. Faute de moyens, beaucoup d’enfants sont privés d’accès à l’éducation, les condamnant à des emplois précaires aux revenus faibles et irréguliers. Cette réalité tragique ne fait que perpétuer la misère de génération en génération.
Pourtant, il est prouvé que l’éducation pour tous est le moyen le plus sûr d’éradiquer la pauvreté endémique. Des études montrent que chaque année de scolarité supplémentaire peut augmenter le revenu d’un individu de 10 %, un bénéfice encore plus significatif dans les pays en voie de développement.
Consciente de ces enjeux, Madre Bethie Louis Jeune a décidé de lancer un projet novateur : la construction d’un village pour accueillir les enfants qui ne peuvent pas poursuivre leurs études. Ce programme vise à offrir aux enfants les plus pauvres une formation complète et de qualité ainsi qu’un accompagnement à long terme. « Notre objectif est de leur permettre de grandir en pleine santé, de s’épanouir et d’acquérir toutes les connaissances et compétences nécessaires pour construire une vie loin de la pauvreté et aider, à leur tour, leur entourage », explique-t-elle.
Avec l’appui de la diaspora, du gouvernement, des ONG nationales et internationales, et du secteur privé, CERHAM met en œuvre un réseau de services collaboratifs pour assurer la survie, l’éducation, et la protection des enfants. Grâce à ses actions, CERHAM espère non seulement transformer la vie de milliers d’enfants, mais également contribuer à un progrès durable pour Haïti et, plus largement, pour l’humanité.
Le travail de CERHAM incarne l’espoir et la promesse d’un avenir meilleur pour les enfants défavorisés. Un avenir où chaque enfant a la possibilité de s’éduquer, de se développer, et de s’épanouir, loin des griffes de la pauvreté.