Les autorités Bahaméennes ont intercepté au cours des 9 premiers mois de cette année plus de deux mille sans papiers haïtiens qui essayaient d’entrer illégalement sur leur territoire, fuyant les guerres des gangs armés dans les quartiers populaires, la misère, le chômage et l’insécurité entre autres.
80 migrants haïtiens ont été interceptés la semaine dernière en mer Bahaméenne par les garde-côtes ont annoncé les autorités concernées de l’île le week-end écoulé. Au total, 2400 sans papiers haïtiens ont été rapatriés de janvier à nos jours selon ce qu’a indiqué un haut responsable de la migration Bahaméenne.
Fuyant l’insécurité, la fureur des gangs armés dans les quartiers populaires de Port-au-Prince et dans certaines villes de province, le chômage chronique, la cherté de la vie , le kidnapping…. de plus en plus de personnes ont fait le choix de prendre la mer pour se rendre aux Bahamas et dans d’autres endroits jugés plus attractifs et vivable qu’Haïti.
Pour s’y rendre, les migrants haïtiens ont surtout utilisé la voie maritime, celle qui est à leur portée. Des centaines ont pris la mer sur des embarcations de fortune dépourvues de tous les équipements relatifs à ce périlleux trajet.
Les garde-côtes américaines ont également intercepté depuis le commencement de l’année 2022 plusieurs centaines de migrants haïtiens. Ils ont été vite rapatriés soit à Port-au-Prince où dans la métropole du Nord. Nombreux sont ceux et celles qui ont perdu la vie en mer en tentant de rejoindre le Bahamas, les Etats-Unis et les autres pays considérés comme Eldorado. Le gouvernement ne détient aucun bilan exhaustif des victimes.
Ces déplacements massifs et incontrôlés des jeunes et des moins jeunes vers des territoires étrangers confirment la mauvaise gouvernance du régime en place. Nos dirigeants et les aspirants n’ont aucun projet politique reflétant les desiderata de la population.