Ce 20 janvier 2025, Donald Trump a prêté serment pour son second mandat en tant que 47ᵉ président des États-Unis. Lors de la cérémonie d’investiture, qui s’est tenue au Capitole, il a prononcé un discours musclé, annonçant un tournant décisif pour le pays. Avec pour slogan « L’âge d’or de l’Amérique commence aujourd’hui », Trump a promis de restaurer la grandeur des États-Unis, fustigeant les politiques de l’administration précédente et exposant une vision nationaliste.
Dans son discours, Donald Trump a affirmé : « Le déclin de l’Amérique est terminé. » Plaidant pour une relance économique et sociale rapide, il a dénoncé l’état du système de santé et de l’éducation, les qualifiant de « catastrophiques ». « Nous redonnerons foi, richesse et liberté aux Américains », a-t-il martelé.
Revenant sur sa doctrine « America First », Trump a promis que les États-Unis seraient désormais « respectés dans le monde » et qu’ils reprendraient leur rôle de leader sur la scène internationale.
Le président a annoncé un « état d’urgence » à la frontière avec le Mexique, visant à bloquer les entrées illégales et à accélérer le renvoi de « millions de criminels étrangers ». Ce message, central dans sa campagne, a reçu des applaudissements nourris de ses partisans.
Donald Trump a également proclamé un « état d’urgence énergétique », annonçant une intensification de l’exploitation des hydrocarbures pour réduire les coûts domestiques. Il a confirmé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat, une mesure qu’il avait déjà prise en 2017, tout en abandonnant le Green New Deal. « Nous allons forer à tout-va », a-t-il déclaré, justifiant ces choix par la nécessité de « faire baisser les prix et enrichir les citoyens américains ».
Critiquant le système économique mondial actuel, Trump a promis d’imposer de nouveaux droits de douane pour protéger les industries américaines et de revoir les accords commerciaux. Il a même évoqué la reprise du contrôle du canal de Panama, dénonçant l’influence croissante de la Chine dans la région.
Le président a pris des positions fermes sur les questions de genre, affirmant que son administration ne reconnaîtrait plus que deux sexes, masculin et féminin, dans les documents officiels. Cette mesure marque une rupture avec les politiques inclusives des gouvernements précédents.
Enfin, Donald Trump a conclu son discours par une ambition audacieuse : planter le drapeau américain sur Mars. « Nous poursuivrons notre destinée jusqu’aux étoiles », a-t-il déclaré, promettant de faire des États-Unis les pionniers de la conquête spatiale.