Les réactions pleuvent sur la dégradation de la condition sécuritaire du pays. À la difference des commentateurs qui fustigent les autorités, l’ancien sénateur de l’Artibonite, Youri Latortue, préconise la stratégie policière de l’infiltration tout en ayant conscience de la vulnérabilité de cette institution.
Pour l’ex président de l’assemblée nationale, les problèmes auxquels fait face la PNH sont multiples. Entre autres, il identifie, la démotivation policière, le problème de déploiement et la formation. En attendant que l’institution résout ces problèmes, l’ancien cadre de la FAD’H pense que la police peut user dans ces tactiques pour repousser l’activité des gangs qui montent en puissance. Ainsi, conseille-t-il au haut état major de la PNH d’user la méthode d’infiltration.
L’approche frontale n’est pas une garantie vue le manque de moyens de la police. En attendant que l’institution soit mieux équipée, le DG de la PNH doit constitué une équipe de confiance qui sera la seule unité opérationnelle pendant que le service d’intelligence traivaille à épurer le corps policier. Il déplore par ailleurs que les autorités aient décidé d’octroyer seulement trois millions de gourdes à la PNH sur les 30 millions destinés aux services d’intelligence recemment débloqués. Selon M. Latortue, quand on utilise l’approche de l’infiltration, l’approche est de 80% intelligence et 20% operationnelle. De ce fait, au moins 20 des trentes millions devraient être attribués à la police nationale.
