Le pays dans son entier est plongé dans une spirale d’acte d’insécurité, d’assassinat et de kidnapping, mettant ainsi en péril la vie de tous les citoyens, riches ou pauvres. Ce régime n’a plus de carte à jouer pour remédier cette situation.
La peur s’installe. Dans les villes, les sections communales en passant par les quartiers pour arriver dans les habitations les plus reculées, la machine de l’insécurité court à la vitesse de la lumière, laissant derrière elle, des familles attristées, endeuillées, voire décapitalisées dans toutes les sphères d’activité du pays. Même les églises ne sont pas épargnées de ce fléau.
La Police nationale d’Haïti (PNH), institution chargée de protéger les vies et les biens de la population compte aussi des victimes dans son rang. Elle ne peut même pas garantir la sécurité de ses agents. Les policiers sont assassinés, enlevés…De plus, l’institution est de plus en plus divisée, politisée, éclaboussée, fragmentée. Elle n’a plus la confiance de la population.
Les autorités policières se contentent à chaque nouvelle victime d’annoncer de nouvelles mesures qui ne tiennent qu’à un fil. Et ça recommence pour la plus belle. Les bandits opèrent à Port-au-Prince comme dans les villes de provinces comme bon leur semble, sans peur ni crainte d’être arrêtés, emprisonnés ou encore moins stoppés.
La justice est dans le coma. Les mouvements de protestation récurrente (greffiers et magistrats debout) enveniment la situation, augmentant la liste des personnes qui sont en détention préventive prolongée. Pire dans des conditions qui pourraient convenir qu’à la bête.
À qui incombe la responsabilité véritablement ?
Le pays va mal, très mal. En lieu et place des solutions, nous cherchons une personne, un groupe, un secteur pour clouer au pilori, et ce, depuis 1986, si ce n’est même pas avant… Apres plusieurs décennies nous avons toujours de résultats insatisfaisants, Et j’en doute très fort que nous en aurons dans un futur proche. Donc, il fallait, comme toute équipe qui perd des matchs importants, changer de stratégie, de coach, de staff technique et certainement des joueurs..
Qui est le véritable responsable de la situation du pays, de notre situation ?
Je connais la position de bons nombres d’entre vous sur la question. Mais, je doute très fort que vous connaissez la mienne.
En tout cas, je dois vous avouer clairement ma position. Je ne fais pas partie de ceux qui imputent la responsabilité de nos malheurs, de nos souffrances atroces et de nos peines aux blancs, à la communauté internationale en particulier, même si je reconnais leur part de responsabilité dans ce galimatias. Mais, je suis de ceux qui pensent que nous, (peuple haïtien, la masse défavorisée) sommes tous responsables de nos malheurs, de nos peines… ?
Pourquoi ?
Euh ! Je fais partie de ceux qui pensent que nous sommes le responsable numéro un, numéro deux, numéro trois de nos malheurs. Puisque, nous choisissons nos représentants qui ensuite, passent outre nos besoins, les priorités, … Mais vous restez toujours bouche bée et bras croisés malgré leurs dérivées à répétition.
Plus rien ne fonctionne comme avant dans ce pays. Nous sommes en panne de Leader éclairé et de Modèle. Ceux qui dirigent le pays ne sont pas dignes de l’être. La majorité silencieuse croit toujours dans un miracle pour remédier à la situation.