Les responsables de la Banque de la République d’Haïti (BRH) ont organisé, le mardi 27 octobre 2020 un symposium pour débattre des questions relatives à la bonne gouvernance et à la corruption.
«Les institutions de contrôle au cœur de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption » tel a été le thème retenu pour l’organisation d’un symposium organisé, le mardi 27 octobre 2020, au Centre de convention de la Banque de la République d’Haïti (BRH), auquel plusieurs hauts fonctionnaires de l’Etat ont pris part, dont le président de la République Jovenel Moise.
Le chef de l’Etat a décerné un satisfecit massif. « Je suis heureux de prendre part à ce symposium. Car, selon le président, l’organisation d’un tel symposium témoigne la volonté des institutions concernées de matérialiser les vœux du gouvernement d’endiguer à tout prix le phénomène de la corruption qui constitue un obstacle majeur à la croissance et développement socio-économique du pays » a fait remarquer le locataire du Palais national.
« Dans toutes mes interventions, j’ai toujours dénoncé les actes et délits de corruption comme les pots-de-vin, la surfacturation, le trafic d’influence et le blanchiment d’argent « a-t-il expliqué, soulignant par ailleurs que l’obstruction à la justice constitue un autre délit qu’il faut punir.
Plus loin, le chef de la diplomatie haïtienne a déclaré que la corruption entrave le développement économique et la stabilité du pays. « Les ressources financières et économiques qui devraient être utilisées à des fins sociales sont détournées au profit d’une Elite ou d’une oligarchie corrompue et perverse » s’est indigné celui dont son nom a été cité plus d’une cinquantaine de fois dans le rapport sur la dilapidation du fonds petro caribe effectué par la Cour supérieur des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA).
«La corruption ne doit pas être considérée comme un simple fait de société, parce que ses effets dévastateur sont d’un cout inestimable par rapport au progrès du pays. Elle doit être combattue avec la plus grande rigueur .Puisqu’elle nuit à la légitimité des gouvernements et aux valeurs démocratiques, tout en affaiblissant l’Etat » a–t-il conclu.