Visage décrépit et démodé, la ville fête ce week-end une nouvelle année d’existence sous le regard ”attentif” de plusieurs milliers de fils et filles authentiques de la cité de Nissage Saget et en présence d’une poignée de visiteurs venus d’horizons divers. Festival de jazz, soirées musicales, débats…légions sont les activités pour marquer l’occasion de ”manière” grandiose.
Saint-Marc, deuxième ville du département de l’Artibonite fête son Saint Patron. Ce 25 avril ramène les 327 ans de fondation de la cité de Nissage Saget. Quasiment absentes, les autorités locales se donnaient, pour une rare fois, la peine de lancer une campagne de nettoyer la ville d’habitude remplie d’ordures.
À l’instar de la ville des Gonaïves, de Gros-Morne, de l’Estère, la ville de Saint-Marc fait face à d’énormes difficultés socio-économiques et politiques. Pourtant, cela n’a pas empêché aux ivrognes fêtards éparpillés un peu partout dans la ville de se donner du plaisir pendant de longues heures dimanche soir. Dans les quatre coins de la ville l’ambiance est surchauffée. Ils dansent, ils boivent, ils fument comme si c’était leur dernier jour.
Sur la place publique des centaines de Pèlerins ont répondu, comme à l’accoutumée à l’appel de plusieurs organisateurs, dansant au rythme des décibels que vomissent les speakers des Discs Jokeys qui leur gratifient un spectacle de haut niveau, ce, malgré le niveau de l’inflation.
L’orchestre TROPICANA d’Haïti avec son dernier Opus faisait danser ses. Cette soirée restera à tout jamais dans la mémoire de ceux et celles qui y avaient participé.
Mécontents de la gestion des autorités locales, les Saint-Marcois souhaitent une meilleure organisation l’année prochaine.