Il n’y a pas eu de rencontre entre les membres du SPNH-17 et les responsables de la Police Nationale d’Haïti (PNH) autour de la crise, démentent les syndicalistes qui n’écartent pas la possibilité de rencontrer toutes personnes ou groupe de personnes pourvu que ça soit au bénéfice du syndicat.
le SPNH17 s’inscrit en faux contre la déclaration de Marie Michelle Verrier. Dans une note de presse rendue publique, les membres du syndicat SPNH17 ont pris à contre-pied la déclaration de la Porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH) l’inspectrice Marie Michelle Verrier , laissant croire qu’elle avait rencontré des membres dudit syndicat pour discuter sur des sujets sensibles. La porte du dialogue reste toutefois ouverte signalent les syndicalistes.
«Nous précisons que les membres du syndicat n’ont pas rencontré des responsables de la Police Nationale d’Haïti autour de leur desiderata » précise la note. Ils exigent par ailleurs la libération de l’ex porte-parole du SPNH17, et sa réintégration au sein de la PNH ainsi que les autres membres de cette organisation expulsés illégalement.
Un pas dans la bonne direction
Même s’il n’y avait pas eu effectivement de rencontre entre les deux parties, les membres du syndicat disent, dans la note, constater une amélioration dans le comportement des responsables de la PNH. Puisque, certains membres du syndicat ont pu récupérer leurs chèques au cours de ce mois d’avril, alors qu’ils avaient été gelés depuis plusieurs mois. Cet acte, disent-ils, est un pas dans la bonne direction.
Plusieurs membres du SPNH17 faisaient l’objet d’un avis de recherche lancé par la PNH.