Le responsable du Centre d’Analyse et de Recherche en Droits humains (CARDH), Me Gédéon Jean, dans une interview accordée à une station de la capitale affirme que la société civile haïtienne qui a rencontré le Chef de l’ONU, Antonio Guterres, samedi dernier, n’a pas contesté la venue d’une force multinationale en Haïti. Il informe par ailleurs que plusieurs autres sujets de l’actualité ont été aussi abordés.
Le Secrétaire Général de l’ONU a rencontré le week-end dernier, lors d’une visite de courte durée en Haïti, plusieurs acteurs impliqués dans la crise haïtienne. Parmi ces acteurs se figuraient des membres de la société civile haïtienne qu’il a rencontré séparément ainsi que des acteurs politiques. Les échanges étaient très fructueux à bien entendre le responsable du CARDH.
Selon le défenseur des Droits Humains, le SG de l’ONU leur a fait part de l’objectif de sa visite consistant à exprimer sa solidarité au peuple Haïtien empêtré dans une crise sans précédent qui perdure depuis des années. M. Guterres, suite aux échanges qu’il a eu avec les invités leur a montré avoir bien saisie l’ampleur de la crise et promet, au final de se faire le porte-parole d’Haïti par devant les autres Chefs d’État et de Gouvernement mais aussi, auprès des organismes internationaux.
D’après l’homme de loi, les représentants de la société civile haïtienne avaient agité plusieurs sujets d’intérêt national lors des discussions. Il cite, entre autres la nécessité de rétablir en urgence la sécurité, de résoudre la crise humanitaire qui fait rage dans le pays, d’enclencher le processus électoral, la réforme institutionnelle et constitutionnelle, le renforcement de la lutte contre l’impunité, le renforcement de la justice.