Des représentants de l’opposition plurielle ont rencontré la mission de l’Organisation des états américains (OEA) pour discuter de la situation du pays, notamment la crise actuelle. À en croire ces acteurs, le déblocage de la situation doit passer ipso facto par le départ de Jovenel Moïse au pouvoir.
Comme annoncé, les membres de la mission de bons offices de l’Organisation des États américains sont dans nos murs. Plusieurs rencontres sont programmées. Celle qui est programmée avec des acteurs de l’opposition plurielle pourrait être la plus en vue, vu la position de ces derniers. Chose promue, chose due. Les représentants de l’OEA ont, quelques heures après leur arrivée, rencontré plusieurs acteurs de l’opposition plurielle et pas des moindres. Il s’agit de l’ancien sénateur Youry Latortue, Sorel Jacinthe, Rosemond Pradel, etc .
Ils ont, à l’unanimité, rejeté toute idée de cohabitation avec l’équipe au pouvoir avant d’exiger en bloc le départ de Jovenel Moïse, tête pensante de ce régime aboulique. Seul le départ de Jovenel Moïse pourrait débloquer la situation ont-ils expliqué aux commissaires de l’OEA qui n’ont pas, pour l’instant, réagi à cette demande et qui peut-être ne réagiront jamais, quand on sait que, le secrétaire général de l’OEA, LUIS ALMAGRO, soutien de toutes ses forces ce pouvoir.
Selon les informations disponibles, les membres de la Commission devraient dans les prochaines heures rencontrer des acteurs de la société civile et d’autres personnes issues des secteurs vitaux de la société autour de la crise afin de soutirer des informations supplémentaires leur permettant de former leurs convictions.