Il n’y a pas de provisions légales pour doter le pays d’une nouvelle constitution, selon Evans Paul qui demande aux autorités concernées d’éviter ce scénario qui fera beaucoup plus de mal au pays dans le contexte actuel.
Evans Paul prévient ses amis de l’exécutif qui veulent à n’importe quel prix changer la constitution de mars 1987. L’ancien premier ministre de l’administration de Joseph Michel Martelly ne voit pas de bon œil l’idée de mettre au placard l’actuelle constitution sous prétexte qu’elle représente une source d’instabilité intarissable pour la société.
Selon les analyses de KP, il n’y a pas d’accord politique entre les acteurs encore moins une base légale pour opérer un tel changement. En ce sens, l’ancien chef du gouvernement du régime en place prône, pour l’instant, le dialogue et un dépassement de soi pour éviter le pays de sombrer avec la venue d’un deuxième texte de loi contesté à la base.
Evans Paul n’est pas le seul à avoir fait ce constat, cette prévision. Des personnalités très respectées de la société civile ont également prédit une situation de bouleverse si le pouvoir en place arrive à changer la constitution du 29 mars 1987 amendée, considérée comme une pièce maitresse pour la jeune démocratie haïtienne.
Comme à chaque appel, chaque prévision négative, le pouvoir en place bouche ses oreilles et avance dans la direction qui mène à l’organisation du référendum constitutionnel contesté et budgétivore.