Pour protester contre la persistante rareté des produits pétroliers dans le Sud, les Syndicats du transport en commun ont appelé à la grève générale dès le 1er Août 2022.
S’approvisionner en carburant reste une mission difficile à accomplir depuis plusieurs mois. Le problème est bien réel. Pour exprimer leur grogne, les syndicats du transport en commun dans le Sud, ont lancé, le vendredi 29 juillet 2022, un appel à la grève le 1er août 2022 pour dénoncer le laxisme des dirigeants compétents.
Au cours de cette journée qui s’annonce morte, le transport en commun, le commerce et tous autres secteurs de service resteront fermés, la mise en garde lancée par les organisateurs.
Sont-ils partis de bon pied pour faire entendre leur voix? Difficile de répondre par une affirmation. Car, nombreux sont ceux qui, depuis des mois, ont critiqué le comportement des dirigeants compétents. Les lignes n’ont pas bougé. Les produits pétroliers sont toujours rares.
Le premier ministre Ariel Henry et son ministre du Commerce et de l’industrie, Michel patrick BOISVERT ont, en guise de solution à cette crise, nourri l’idée de réviser à la hausse le prix à la pompe des produits pétroliers. Sur le marché informel l’or n’a pas de prix fixe. Ceux qui souhaitent en acheter peuvent payer le gallon jusqu’à 1250 gourdes.
Le BMPAD, l’ANADIPP et l’ANAPROSS sont pointés du doigt. Certains ont fait référence à la libéralisation du marché, une décision qui ne fait pas l’unanimité au sein de la population.