Les gangs qui sèment la pagaille un peu partout dans la capitale haïtienne font du chantage aux compagnies pétrolières en leur exigeant 100 mille dollars américains pour leur fonctionnement. Ils sont la cause du rareté constaté sur le marché, rapporte une source bien informée.
Les gangs libre de fonctionnement changent de stratégie comme l’on change de chemise au quotidien. Après avoir expérimenté le kidnapping, la casse et le pillage, ils sont en train de rançonner différemment les hommes d’affaires et les petites bourses. Si au niveau de la Croix-des-Bouquets, les 400 marozo se font passer pour la Mairie, le groupe Krache dife qui règne en roi à la sortie Nord de Port-au-Prince a vite emprunter la même voie en taxant les compagnies pétrolières contre leur liberté de fonctionnement.
Selon les informations dont nous disposons, il est exigé un montant colossal de 100 mille dollars américain aux compagnies pétrolières pour qu’elles puissent continuer à desservir la population. Leur fonctionnement en dépend grandement. Un membre de l’ANAPROSS a confirmé que c’est la raison fondamentale de la rareté constatée.
Rapellons que l’APPE, préoccupée avait au début de la semaine attiré l’attention du ministre Vincent sur le problème. Aucune suite n’est donnée à ce sujet jusqu’à l’heure pendant que visiblement, le chef du CSPN, Ariel Henry, fixe sa priorité: faire réussir son accord.
