Le journal colombien Noticieros Caracol vient d’éclabousser le premier ministre haïtien, Claude Joseph. Selon le journal, ce dernier, visiblement plus préoccuper à assurer l’après Jovenel dans une conjoncture de grande inquiétude que de s’accentuer sur les causes et les auteurs de l’assassinat du président, est un des auteurs intellectuels du meurtre. Une révélation dénoncée par la PNH qui affirme que les données qu’elle dispose présentent, le PM sur lequel des doutes pèsent depuis le 7 juillet, comme un enfant de coeur.
Ironie du sort ! La PNH au lieu de mettre les bouchées doubles pour aboutir l’enquête et faire lumière sur les causes réelles de l’assassinat, se verse dans une logique propagandiste de défendre le PM contesté. Dans une note rendue publique, elle plaide l’innocence du ministre avec dextérité.
“La PNH précise que contrairement aux allégations publiées par le média colombien Noticieros Caracol, les indices et autres informations collectées dans le cadre de l’enquête ne révèlent aucun lien avec le PM en place et les suspects n’ont faits aucune révélation en ce sens”, a écrit la PNH comme si elle était le cabinet de M. Joseph.
À présent, les doutes se renforcent sur la crédibilité de la police qui n’a jamais révélé rien concernant l’évolution de l’enquête, sinon des arrestations et des avis de recherche. Brusquement, elle sorte une note pour défendre celui dont le journal colombien a identifié comme le cerveau de l’assassinat. Ce dernier, selon le journal, a ordonné que le plan change de kidnapping à assassinat.
Rappelons aussi que le journal révèle qu’au coté des sept mercenaires qui ont investi l’enceinte de la maison présidentielle pour faire le crime, trois policiers haïtiens étaient présents.