Le ministre de l’économie et des finances, Michel Patrick Boisvert, affirme que l’État accuse un déficit de plus de 30 milliards de gourdes sur les produits pétroliers pour l’exercice fiscal qui vient tout juste d’être expiré. Selon les prévisions du gouvernement, le manque à gagner sera plus important pour cette année au regard de la tendance, craint le ministre, informant que la situation est intenable.
Michel Patrick Boisvert semble minimiser la frustration populaire provoquée par cette rareté chronique du carburant sur le marché national. Pour seulement l’exercice fiscal 2020-2021, le pays a enrégistré plusieurs crises liées à la rareté du carburant (la gazoline en particulier). À présent, cette pénurie prend la proportion la plus inquiétante. Sans définir les intentions du gouvernement, le ministre des finances informe qu’il est en train de travailler sur la question.
On peut présumer un ajustement du prix du pétrole si l’on suit de près l’intervention du ministre arguant que l’État perd, pour l’exercice passé, plus de 30 milliards de gourdes sur les produits pétroliers. Il avoue que c’est une situation intenable et que le gouvernement travaille là-dessus.
M. Boisvert prévoit un manque à gagner plus excessif pour l’année fiscale en cours. Selon lui, l’état achète au prix du marché international et est obligé de vendre aux compagnies haïtiennes à un prix qui permet de garder le tarif stable sur le marché local. Pour ce faire, l’administration est obligée de payer les manques à gagner à partir du trésor public. De plus, il informe que l’État vend à crédit aux compagnies haïtiennes. Il ne peut acheter à nouveau que lorsque les compagnies honorent leur dette.