PHTK divisé, Renald Lubérice crée le Rassemblement des Jovenelistes pour la démocratie

Une nouvelle structure politique issue de la mouvance du PHTK a vu le jour hier mercredi 15 septembre 2021. Les instigateurs se donnent , entre autres,  pour mission de lutter pour que la justice soit rendue à l’ancien président de la République Jovenel Moïse et de promouvoir ses idées (novatrices).

Après l’assassinat tragique de Jovenel Moïse, un vent de division souffle très fort au sein du parti au pouvoir : PHTK. Ils sont divisés entre ceux qui se réclament des Jovenelistes avérés défendant ce qu’ils appellent les idéologies de Jovenel Moïse et les PHTKistes, partisans zélés du PHTK.

Après plusieurs semaines de tractations, de diversions, de tergiversation… environ une trentaine de personnes dont des anciens conseillers, des ministres , des directeurs généraux, des ex-Parlementaires ont créé le Rassemblement des Jovenelistes pour la démocratie (RJD) sous l’égide de l’ancien secrétaire général du Conseil des ministres, Renald Lubérice.

Entre autres objectifs fixés :
conjuguer leurs forces pour continuer de réclamer justice pour l’ancien président Jovenel Moïse, assassiné dans sa résidence privée le 7 juillet 2021, œuvrer pour la pérennisation de ses idées ; renforcer l’État de droit, travailler pour la reconstruction de l’homme Haïtien.

Guichard Doré, Ronald D’Mezard, Pierre Josué Agenor Cadet, Magalie Habitant , Makenson Cangé, Claude Joseph, Charlot Jacquelin, Ardouin Zephirin sont parmi quelques initiateurs de ce mouvement politique de plus.

Questionné sur ce que c’est l’idéologie du Jovenelisme Guichard Doré a répondu ciller : ”c’est une prise de conscience sur la nécessité de conjuguer des forces dans l’esprit pour élever l’homme haitien à la dimension de son être tout en le plaçant au cœur de l’action politique”.

Le divorce est consommé

Le PHTK est désormais divisé. Le Rassemblement des Jovenelistes pour la démocratie est l’idée dans un ensemble de Baron de l’ancienne administration qui sont opposés à un ensemble de décision prise par le PM Ariel Henry qu’ils accusent dans le dossier de l’assassinat de l’ancien chef d’État de facto.

Tout avait commencé avec le fameux point 4 de l’ordre du jour d’un Conseil des ministres. Le chef du nouveau gouvernement a voulu prendre un arrêté pour mettre au placard la création de l’Agence national d’intelligence (ANI).