Le porte-parole de la Police nationale d’Haïti a annoncé que les forces de l’ordre ont repris le contrôle du Commissariat de Gressier envahi par les gangs de ” viv ansanm”, le dimanche 30 juin 2024. Elles ont également saisi un engin avec lequel les malfrats ont commencé à démolir le batiment.
Un calme apparent revient dans la commune de Gressier cet après-midi du 1er juillet 2024 à la suite d’une attaque armée des membres de la coalition “viv ansanm” qui visait le Commissariat de la dite commune la veille. Lors de cette attaque, les civils armés ont massacré beaucoup de civils et arrivaient à récupérer pour une deuxième fois ce bâtiment qui avait été repris par la police. Dans l’après-midi du 30 juin, ils ont attaqué le Commissariat et contraints les policiers qui y montaient la garde à desengager.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo virale montre la réjouissance des gangs qui jubilent cette nouvelle victoire. Sur cette enregistrement pouvait-on également voire un engin lourd qui demolissait le batiment, ce 1er juillet 2024. Le même jour, ils ont assassiné puis incendié le corps d’un chauffeur qui assurait le transport Jacmel/Port-au-Prince. Ce dernier tentait d’éviter le foyer de la violence par des raccourcis avant de se faire prendre à la sortie du carrefour ” Quatre gendarmes” à quelques mètres du commissariats.
Dans la foulée, la PNH annonce de la reprise du Commissariat dans l’après-midi du 1er juillet 2024. Elle informe également avoir confisqué l’engin utilisé par les terroristes pour démolir le Commissariat. Quelques heures avant, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Carlos Hercule avait annoncé que l’institution policière allait rapidement reprendre de contrôle de la situation.
Notons dans la foulée que, les quelques habitants qui tentaient de rester dans la commune de Gressier ont dû prendre la fuite à la suite de l’attaque. Plusieurs dizaines de familles réfugiées sur la place Sainte Rose de Léogâne y sont encore depuis la première attaque. Un tourment loin d’être terminé pour les victimes qui ne savent plus à quel saint se vouer.
