La table de concertation de l’opposition politique à Petit-Goave s’apprête à faire obstacle sur n’importe quelle forme au réferendum Constitutionnel dans la ville. Les opposants soutiennent qu’ils ne sont pas en mesure d’avaler ce projet impopulaire et illégal.
En conférence de presse le weekend écoulé, la table de concertation de l’opposition politique dans la Cité Faustin Soulouque avait clairement fixé sa position sur la tenue prochaine du référendum constitutionnel dans le pays et l’organisation des élections générales en septembre prochain. Selon l’un des responsables de cette structure, Jean Antoine Joseph, la population Petit-goavienne ne va pas rester les bras croisés et laisser libre court à l’exécutif de mettre ses projets à execution. L’opposant politique est formel :
“Il n’y aura ni référendum ni élection à Petit Goave”.
Quant aux porte-paroles de cette structure, Pierre Augustin et Wilson Lemène, ils appellent la population à conjuguer leurs efforts afin de conserver les acquis démocratiques et gérer la constitution de 1987. “Nou pap pran remèd chwal saa”, réagissent-ils.
Lemèthe Zéphir dénonce aussi le référendum
Le pasteur interrogé par un journaliste sur la question, affirme sans ambage que le pays n’a pas un problème de constitution. Selon Lemèthe Zéphir, la constitution actuelle du pays est la meilleure de son histoire. Celui qui fait office de président de la commission éthique de la fédération protestante soutient que la société rejette depuis longtemps ce projet qui ne cadre pas avec ses révendications. À bien emtendre l’ancien pansionnaire de la passerelle, le problème fondamental c’est le refus systématique et catégorique des politiciens à respecter la loi.