Au terme d’une longue négociation, les différents acteurs de l’opposition se sont mis d’accord sur une liste de trois juges issus de la Cour de cassation pour remplacer le président Jovenel Moïse après son départ le 7 février 2021, soit dans 4 jours selon les dires de l’ancien sénateur de République, Moise Jean-Charles.
Le leader du Parti Politique Pitit Desalin a vendu la mèche à moins de 5 jours du 7 février 2021. Les trois éventuels remplaçants du président Jovenel Moise sont désormais connus de tous ! Selon l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles, l’opposition plurielle a déjà choisi une liste de trois sages de la Cour de cassation, pour remplacer le président Jovenel Moïse qui doit ipso facto quitter le pouvoir le 7 février 2021 selon le vœu de l’article 134-1 et 134-2 de la constitution haïtienne. L’annonce a été faite ce mercredi 3 février.
Me Ivikel Dabrevil, Me Joseph Jean Mécène et Me Wendelle Coq Thélot sont les trois juges sélectionnés. En cas de départ du chef de l’Etat le 7 février prochain, l’un de ces trois juges aura la lourde responsabilité de mener la barque de la transition, dite de rupture, dont la feuille de route a été déjà rendue publique la semaine dernière.
Les discussions se poursuivent
Plus loin, l’ancien maire de la commune de Millot informe que les négociations vont poursuivre autour de la question de l’opportunité de la Commission nationale de transition qui représente un point de discussion. Puisque, d’après l’ancien Parlementaire cette question ne fait pas encore l’unanimité au sein de l’opposition plurielle. Toutefois, l’ancien candidat à la présidence se félicite de cette avancée.
Des nouvelles manifestations
Parallèlement à la publication de cette liste, Moïse Jean-Charles a annoncé deux nouvelles journées de mobilisation prévues pour le 5 et 6 février 2021 à travers tout le pays, dans l’objectif d’exiger le respect de la constitution qui coïncide avec le départ du président Jovenel Moïse le 7 février 2021.
Des appels au dialogue sans succès
Dans le but de trouver un dénouement pacifique à la crise née de la mauvaise gouvernance du régime et le refus total du président Jovenel Moïse de quitter le pouvoir, des acteurs politiques venus d’horizons divers ont lancé un appel au dialogue à moins d’une semaine du 7 février. Le président Jovenel Moïse qui refuse d’appliquer la constitution se cache lui aussi derrière le dialogue. Pour preuve, le chef de l’Etat a invité les membres du bureau du Sénat de la République à une rencontre ce mercredi au Palais.