Le responsable du Bureau des Avocats Internationaux (BAI), Mario Joseph, pointe du doigt les autorités du pouvoir qui utilisent le gangstérisme comme stratégie pour consolider leur pouvoir. L’objectif est de détourner l’attention du public sur des sujets brûlants.
Maître Mario Joseph n’y va pas avec le dos de la cuillère pour indexer les hommes au pouvoir comme les principaux profiteurs de cette situation d’insécurité criante qui sévit dans le pays. Selon lui, il ne s’agit pas d’un problème de gangs nécessairement mais plutôt, d’une tactique politique utilisée par les gouvernants en vue de réorienter la pensée de la population. L’avocat a personnellement indexé le Premier Ministre de facto de planifier ce fait indésirable juste pour retirer les projecteurs sur lui. Avec une telle situation, il sera oublié dans l’affaire de l’assassinat de Jovenel Moïse.
“Il ne s’agit pas d’une question de gang. C’est en liaison avec un État criminel. Ce pourrissement du système n’a d’autres objectifs que de nous faire oublier certains sujets brûlants de l’actualité. L’État se conforte dans cette situation”, a dit l’homme de loi qui appelle la population à être vigilante.
L’avocat en a également profité pour critiquer l’attitude de la population qui ne se montre pas solidaire face à ce fléau qui prend le large en Haïti. Les gangs ont fait de ce comportement une activité bénéfique pour se renforcer, dit-il. Il a aussi dénoncé la PNH qui se montre plus enclin à défendre les intérêts de certains clics de la classe privilégiée au lieu de rester coller à sa mission qui est de protéger et servir. Le responsable du BAI plus loin met en garde les autorités contre un réveil brutal de la population.