Un peu partout sur le territoire haïtien, la population se manifeste contre la rareté du carburant. À Port-au-Prince, aux Cayes, à Saint-Marc, les mouvements isolés ne manquent pas. À chacun sa manière.
La rareté chronique de carburant dans le pays continue d’occuper l’actualité. Cette semaine, plusieurs mouvements de protestations étaient réalisés dans la capitale haïtienne. Des gens révoltés de cette situation, ont barricadé plusieurs artères de la zone métropolitaine de Port-au-Prince pour exiger à l’État Haïtien de s’assumer. Aux Cayes et à Saint-Marc, le mouvement a pris son extension.
Le boulevard quatre chemins barricadé
La situation n’est pas différente dans les villes de province. Au contraire, le prix du gallon de gazoline dans l’informel dépasse les 1000 gourdes. Dans la troisième ville du pays, les gens mécontents ont dressé des barricades de toutes sortes pour faire passer leur revendication. Ils ont entravé particulièrement le boulevard quatre chemins.
Saint-Marc, les chauffeurs de taxi confisquent les récipients des vendeurs de l’or noir
À Saint-Marc, la population proteste différemment. Les chauffeurs de taxi confisquent les récipients des particuliers qui vendent la gazoline sur les trottoirs. Ils les rendent responsable de la cherté de ce produit. Du côté des autorités policières et judiciaires, ils ont procédé à la saisie de quantité de gaz stockés par des particuliers en vue de neutraliser cette pratique dangereuse et ce commerce qui capitalise la population.