Manifestation du 31 janvier : une rentrée ratée pour l’opposition dans la capitale !

Quasiment tous les partis de l’opposition avaient lancé des appels à manifester pour le respect de la constitution. Selon les opposants du régime, la mobilisation du dimanche 31 janvier 2021 marque le commencement de la dernière bataille contre le pouvoir en place. Sur ce, plus d’un s’attendait à une grande mobilisation que ce soit à Port-au-Prince ou  dans les villes de province afin d’envoyer un signal clair au président Jovenel Moïse et à ses acolytes qui ne jurent de quitter le pouvoir que le 7 février 2022. Toutefois, la réalité est tout autre.
l’ Opposition rate son entrée. Les hommes de l’opposition démocratique plurielle ont mal débuté leur dernière bataille contre le régime en place, alors qu’ils n’ont pas droit à l’erreur cette fois-ci. Les fruits ne tiennent pas la promesse des graines selon un constat et selon les vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux les plus puisés .
Comme à l’accoutumée, les militants devaient se réunir à Carrefour de l’aéroport (Carrefour resistance), au champs Mars, à Lalue et à Petion-Ville… Vache maigre. Les différents points de rassemblement ont été quasiment vide, à l’exception de celui de Petion-Ville, groupe  emmené par l’ancien sénateur de la République,  Moïse Jean-Charles qui par ce geste confirme son statut de rassembleur.
Objectif atteint
À la tête d’une foule immense, l’ancien sénateur de la République Moïse Jean Charles a parcouru ce dimanche plusieurs rues de la capitale avant de delivrer son message au champ de Mars comme prévu dans lequel il prône le respect de la date constitutionnelle, le 7 février 2021. Cette mobilisation s’est  déroulée sans trop grand incident majeur.
Les villes de province plus actives
Les deux grandes villes du département de l’ Artibonite ont été surchauffées . À Saint-Marc et aux Gonaives, les manifestants ont été déterminés, dressant des barricades enflammées. Par conséquent, toutes les activités ont été au point mort à la fin de la journée. Les protestataires menacent par ailleurs de rester dans la rues jusqu’à ce que le président Jovenel Moïse quitte le pouvoir au plus tard le 7 février.
Une seconde chance
Selon un calendrier d’activité publié la semaine dernière par les dirigeants de l’opposition, trois journées de grève devraient suivre les manifestations du dimanche.
On se demande déja si les acteurs de l’ opposition sont suffisamment motivés pour pouvoir atteindre les objectifs fixés?