À l’initiative de plusieurs organisations de la société civile haïtienne, la population a gagné massivement les rues dans plusieurs régions du pays pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité, notamment la situation à Martissant. À Port-au-Prince, la marche s’est déroulée sans incident majeur. À Jacmel et Aux Cayes notamment, des avions incendiés, des blessés et un mort sont enregistrés.
À Port-au-Prince, il n’y a pas grand-chose à déplorer. La marche contre l’insécurité a fait recette et s’est déroulée sans incident déplorable. Les institutions scolaires ont particulièrement été paralysées. Sur tout le parcours, les protestataires ont tenu des propos hostiles au locataire de la Primature qui selon eux, est de connivence avec les gangs armés.
À Jacmel, le décor n’était pas différent. Les manifestants ont été très acerbes au Premier Ministre de facto qui, dénoncent-ils, n’a pas de capacité à adresser le problème de l’insécurité. Parallèlement, un groupe de protestataires se sont rendus à l’aéroport de Jacmel et ont lancé des pierres en direction du bâtiment administratif avant de mettre le feu à un petit avion en panne se trouvant sur la piste.
Au Cayes: plus de dégâts recensés
Dans la troisième ville du pays, la marche s’est terminée en catastrophe. Environ une dizaine de blessés sont enregistrés et un jeune tué d’une balle à la tête. Le correspondant de la radio Mega dans la région a été sévèrement tabassé par les agents de l’UDMO en service. Les manifestants avaient également mis le feu à un petit avion humanitaire qu’ils ont traîné jusqu’à l’extérieur de l’enceinte de l’aéroport.