La publication du calendrier électoral n’a pas trop d’importance pour les opposants du pouvoir en place qui rappellent que le mandat du président de la République arrivera à échéance le 7 février prochain.
Les pourfendeurs du régime n’ont pas tardé à réagir après la publication du calendrier électoral, le jeudi 7 janvier 2021, par les membres du Conseil électoral provisoire (CEP) à pratiquement un mois du 7 février 2021. Ils ont à l’unisson rejeté le calendrier électoral.
«Le secteur démocratique et populaire et tous les autres partis affidés de l’opposition ont fait fi du calendrier électoral publié par ce CEP illégal et contesté » a déclaré Me André Michel, le porte-parole du secteur démocratique et populaire qui rappelle en outre le président Jovenel Moïse doit partir au plus tard le 7 février prochain.
Dans le département de l’Artibonite notamment aux Gonaïves plusieurs membres de l’opposition et des responsables des organisations de base ont également brisé le silence, qualifiant de blague la publication du calendrier électoral par les membres du CEP contesté.
«Je ne veux pas parler de ce calendrier électoral, c’est une vraie blague » a lâché un militant. Le président Jovenel Moise et les membres de ce CEP contesté savent très bien qu’ils ne pourront pas organiser les élections dans le contexte actuel » a-t-il expliqué d’un ton moqueur.
«Maintenant, ce qui m’intéresse, c’est le 7 février 2021. Nous devons unir nos forces pour mener la dernière bataille contre ce régime.
L’opposition campe sur ses positions. Le pouvoir avance malgré les vents et marrés.