l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC) condamne avec véhémence l’attaque dont ont été l’objet plusieurs de ses contrôleurs, le 29 octobre 2022. Dans une note publiée, ce 1er novembre, l’institution informe que l’employé blessé est hors de danger. Il assure que des mesures d’urgences sont prises pour assurer la relève des contrôleurs empêchés, tout en garantissant le renforcement des systèmes de sécurité autour des employés.
Des employés de l’OFNAC ont été attaqués par des civils armés, le 29 octobre dernier. Ces controleurs aériens étaient en route pour se rendre à leur travail, précise la note. L’un d’eux a été touché par une projectile et est sortie blessé à la jambe. L’OFNAC rassure qu’il se porte bien et qu’il continue de recevoir les soins que nécessite son cas.
Dans la même veine, l’institution condamne avec force et vigueur, la situation lamentable à laquelle fait face le pays. Il dit nourrir l’espoir que cette insécurité généralisée soit bientôt maîtrisée au profit de tous. C’était l’occasion pour l’OFNAC d’annoncer tout un train de mesures en vue de faire face à l’accident.
“L’OFNAC a rapidement pris toutes les mesures nécessaires pour permettre le renforcement des systèmes de sécurité autour des employés de l’institution et plus particulièrement des controleurs aériens; faire le suivi approprié avec les instances étatiques concernées dont la PNH en vue de diligenter une enquête et prévenir de pareils incidents à l’avenir ; assurer la relève des contrôleurs empêchés après l’événement par d’autres tout aussi compétents afin de garder ouvert l’espace aérien national ; garder ouvert les canaux de communication entre les différents services de l’OFNAC, les contrôleurs aériens et leurs représentants en vue d’arriver à l’adoption d’actions concertées pour continuer d’améliorer les conditions de travail de ces techniciens valorisés par l’institution”, peut-on lire dans la note.
Parallèlement, le président exécutif pour la région Amérique du groupe des contrôleurs aériens, Trish Gilbert, déclare que l’OFNAC, suite à l’attaque empêchant aux contrôleurs de travailler, a utilisé des personnes non qualifiées et dépourvues de licence pour contrôler l’espace aérien d’Haiti.
