Le Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) se dit attristé par la situation actuelle de la Police nationale d’Haïti (PNH) après la mort de deux policiers le lundi 22 mars 2021.
Les policiers du Groupe Fantom 509 ont parcouru les rues de la capitale le lundi 22 mars 2021 pour exiger la récupération des cadavres de leurs frères d’armes tués dans un affrontement à Village de Dieu et de meilleures conditions de travail. Selon le bilan partiel de cette nouvelle journée de mobilisation, deux policiers ont été tués par des collègues lors d’un affrontement.
Constatant cette situation, les représentants de la mission Onusienne en Haïti, le Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH) se montrent très inquiets de la situation de la Police nationale d’Haïti dans un message écrit sur son compte Twitter peu après la sortie des policiers Fantom.
« Le Bureau intégré des nations-unies en Haïti (BINUH) est attristé par la nouvelle de la mort d’un officier de la Police Nationale d’Haïti le lundi 22 mars 2021, tué selon les premiers éléments de l’enquête par des collègues » a réagi le BINUH sur son compte twitter officiel quelques heures après l’incident. Cet incident, précise le BINUH, a fait suite à une autre tuerie entre policiers qui a occasionné la mort de 5 policiers le 5 février dernier.
Ces actes de violence, souligne le BINUH, fragilisent la cohésion indispensable à la police nationale d’Haïti (PNH) afin que l’institution puisse remplir sa mission de servir et de protéger.
Ainsi, les membres de ladite mission ont lancé un appel à l’unité et à la cohésion entre tous les agents de la PNH.