S’ajoutant aux problèmes structurels, l’insécurité généralisée pourrait faire payer aux élèves un lourd tribu cette année. Car, d’ici juin ils pourront perdre plus de 30 jours de classe au minimum si aucune mesure n’est prise pour juguler la crise.
Les écoles avaient tardivement réouvert leurs portes cette année en raison de la montée des turbulences sociopolitiques, mais l’insécurité risque encore d’aggraver beaucoup plus la situation. Pour le mois de janvier 2023 les enfants ont perdu en moyenne un jour et demi par semaine. Déjà très en retard par rapport aux autres élèves de la région, ils risquent de perdre 36 jours de plus d’ici le mois de juin, a averti l’ UNICEF-Haiti.
En vue de protéger les enfants, certains directeurs d’école ont annoncé la fermeture de leur établissement scolaire. À noter qu’au mois d’octobre dernier seulement une école sur 10 avait réouvert ses portes.
En ce sens, l’UNICEF appelle à tous les acteurs concernés par la situation délicate d’œuvrer pour garantir la sécurité des écoles privées et publiques et de tenir pour responsable les associations criminelles qui nuisent ou menacent les enfants.