Le groupe Montana met fin aux discussions entamées depuis quelque temps avec le Chef de la Primature et ses alliés. L’un des dirigeants du bureau de suivi de l’accord, Jacques Ted Saint Dic, qualifie de dilatoires ces pourparlers tout en fustigeant la position de l’autre groupe qui bloque de façon volontaire le pays afin de garder le status quo.
Le groupe Montana semble finalement comprendre le jeu. Qu’il était pris dans le piège de l’executif qui l’utilisait à faire passer du temps. Constatant qu’il faisait du surplace, le groupe a décidé, ce 2 août 2022, de mettre fin à, ce qu’il appelle, des dilatoires politiques.
M. Saint Dic est catégorique. S’agissant de ces discussions en vue de trouver une solution à la crise, le groupe s’en retire. Hormis la bonne volonté des membres de l’accord de Montana, ils ont buté sur une équipe qui veut que tout soit fait autour d’elle. La situation reste bloquée du fait que l’executif pense qu’il est le seul dans ce pays qui soit à la fois légitime, légal et constitutionnel. Les représentants de ce Gouvernement et ses alliés s’érigent devant eux comme une muraille pour empêcher que les lignes bougent, déplore le membre du BSA.
Plus loin, le professeur Saint Dic, critique de toute ses forces le refus systématique de ses interlocuteurs de parvenir au renouvellement de l’ordre républicain incluant un exécutif bicéphale. Par ailleurs, il se montre encore ouvert au dialogue qui doit, cette fois, réel, sincère et réalisé sur la base de l’agenda remis au Gouvernement.
Montana n’a pas exigé le monopole du dialogue
C’était l’occasion pour l’ingénieur, Ernts Mathurin de porter des démentis formels aux allégations qui circulaient en boucle sur les réseaux sociaux eclaboussant l’image de la structure. D’après M. Mathurin, il n’a jamais été question, ni formel ni informel, que le groupe aurait réclamé le départ de l’équipe au pouvoir pour installer les élus du BSA. L’ingénieur a aussi démenti la rumeur faisant croire que les tenants de Montana avaient fait injonction à l’executif de dialoguer exclusivement à eux excluant tous les autres. Aucune de ces accusations n’est pas fondée, l’idée était d’arriver à un accord de principe autour d’un agenda de travail avant d’impliquer les autres acteurs, a conclu le professeur.