Selon le responsable de LAPEH, Jean Hector Anacacis, les civils armés qui terrorisent la population sont des révoltés. Pour le politique intervenant sur une station de la capitale, ces gens classés dans la catégorie de bandits notoires sont en rébellion au système qui est dépassé.
Anacacis le dit à qui veut l’entendre que tout ce qui est en train de se produire dans le pays n’est autre qu’une révolte populaire contre le système. Pour le leader de LAPEH, ces civils armés des quartiers defavorisés ne sont pas des bandits mais plutot des victimes de la société qui, à l’instar des ancêtres, se rebellent contre un système qui les torpille incessamment.
M. Anacacis a beaucoup insisté sur la révolution de 1803. Pour lui, les héros étaient avant tout des bandits (en référence à leur rébellion à l’ordre établi). L’ancien sénateur se démarque radicalement de la thèse qu’ils sont instrumentalisés mais aussi de celle assimilant l’insécurité à une planification de l’exécutif (insécurité d’État).
Le problème avec les civils armés doit être consideré comme un problème social. Ce soulèvement ne se fait pas en réference à aucune idéologie et risque d’être plus complexe à l’avenir. L’homme politique n’écarte pas la possibilité que ces revoltés s’accaparent du pouvoir si rien n’est fait. En ce sens, il préconise un dialogue en profondeur tout en appelant à la sagesse les protagonistes. M. Anacacis conclut que le chef de l’État, lui aussi est un révolté.