Le comité Communale de la Protection Civile de Léogâne (CCPCL) met fin à ses multiples recherches concernant les impacts des inondations du 3 juin dernier ayant ravagé une bonne partie de cette commune. Un mois après, elle communique son bilan accusant 26 morts, 9900 familles sinistrées et des milliers de maisons inondées.
Dans un rapport présenté par le comité communale de la Protection Civile de Léogâne, les autorités ont confirmé la mort de 26 personnes dont sept (7) garçons, treize (13) femmes et six (6) enfants. Elles évoquent également treize (13) cas de disparues (4 hommes, 4 enfants et 5 femmes) et 75 autres blessées (20 hommes, 25 enfants et 30 femmes). Elles font aussi état de 747 maisons détruites, 1099 fortement endommagées contre 510 autres faiblement endomagées. Dix (10) écoles et cinq centres de santé sont rapportés inondés. Par ailleurs la CCPCL mentionne que les eaux débordantes ont inondé 9781 maisons tout en précisant, paradoxalement, que 9900 familles sont sorties sinistrées.
En outre, elle précise que 1072 familles sont placées dans des abris provisoires sans noté si elles y sont encore ou si elles sont évacuées. Deux milles puits sont recensés inondés et 5000 latrines. Plus de 2500 têtes de bétails ont été emportées par les eaux selon la Protection Civile. Soixante-dix (70 %) des plantations mentionnées ravagées. La CCPCL note aussi des destructions de ponts et d’ouvrages et des routes agricoles impraticables.
Selon ce rapport, plusieurs sections communales dont Orangers, Beau Séjour, Citronniers et Petit-Harpon ont connu des glissements de terrains. Fort de ces dégâts les principaux chefs de file de cette structure, recommandent, entre autres, l’assainissement de la ville, le curage et la colmatage des différentes brèches ouvertes sur le lits des rivières notamment la Rouyonne.
Toutefois, il est à noter que plusieurs familles victimes des inondations ont confirmé n’avoir jamais vu des membres de la protection civile. Pourtant, le bilan prétend avoir passé au peigne fin la situation. Près d’un mois après, la CCPCL présente un bilan, aux yeux de plus d’un inexhaustif.