Les États-Unis exigent des poursuites judiciaires contre toutes les personnes impliquées dans les actes de violation des droits humains en Haïti. À en croire le chef du gouvernement de facto Joseph Jouthe, le pouvoir exécutif n’est pas responsable de la lenteur du dossier, imputant la responsabilité au pouvoir judiciaire.
Très intéressés dans le dossier de la violation des droits humains en Haïti, les dirigeants américains condamnent et dénoncent la lenteur du dossier relatif aux différents massacres dont celui de la Saline, du Bel’Air, de Carrefour-feuille , et autres . Réagissant à cette déclaration, le premier ministre de facto Joseph Jouthe renvoie la balle dans le camp de la Justice.
Joseph Jouthe déresponsabilise son gouvernement en particulier et le pouvoir exécutif en général. « Le pouvoir exécutif n’est pas responsable de la lenteur du dossier eu égard à la violation des droits humains en Haïti. Il revient aux autorités judiciaires de prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour poursuivre tous les auteurs, les coauteurs et les complices » a déclaré le PM pour répondre aux appels lancés par les États-Unis.
Sous le règne du pouvoir PHTK la violation des droits humains est devenue une normalité sociétale. Ils sont légion les personnes qui ont été victimes. Selon des organismes des droits humains, pas moins de dix massacres ont été enregistrés sous la présidence de Jovenel Moïse. Un pouvoir qui reçoit, pourtant, le plein soutien de la communauté internationale en particulier les États-Unis d’Amérique qui, dans ses écrits, prétendent défendre les victimes.
Environ un an après, tous les dossiers sont au point mort. Puisque les résultats de toutes les enquêtes qui ont été annoncées en grande pompe par les autorités judiciaires et policières se font toujours attendre. Entre-temps, la liste des victimes s’allonge.
Dans cette atmosphère délétère, les appels à la poursuite des bandits, des criminels ne suffisent pas.