Le secrétaire d‘État à la Communication invite les policiers à mesurer leurs interventions

Ils sont de plus en plus légion à être victime de la brutalité policière lors des mouvements de protestation anti-pouvoir ces dernières semaines. Face à ce constat, le secrétaire d’État à la communication, Eddy Jackson Alexis, invite les forces de l’ordre à avoir le sens de la mesure lors de leurs interventions.

La Police nationale a essuyé beaucoup de critiques ces derniers temps. Ils sont nombreux à questionner le comportement des forces de l’ordre face aux professionnels de la presse haïtienne notamment, qui sont devenus leurs cibles favorites. Les vidéos montrant les exactions des policiers tournent en boucle sur les réseaux sociaux durant ces dernières 48 heures. Le secrétaire d’État à la communication, Eddy Jackson Alexis, qui semble être finalement touché par cette situation demande aux policiers de mesurer leurs actions.

«Le Bureau du Secrétaire d’Etat à la Communication présente ses sympathies aux journalistes victimes durant les récentes manifestations et invite les forces de l’ordre à avoir le sens de la mesure lors de leurs interventions », se désole le secrétaire d’Etat, jugeant regrettable qu’un véhicule de la station privée Radio Télé Pacific, à bord duquel se trouvaient plusieurs journalistes, a récemment fait l’objet d’actes de violence policière.

«Le Bureau du Secrétaire d’État est aussi troublé du fait que des confrères aient été victimes durant des manifestations durant ces dernières 48 heures dont Alvarez Destiné (Agence en ligne Al-TV), d’un autre journaliste de Télé Pam et le dernier en date le photojournaliste Dieu Nalio Chery, correspondant de l’Association de Presse, dans des conditions qui méritent clairement d’être élucidées », souligne l’ancien opposant du régime.

«Dans ce contexte politique assez particulier, marqué notamment par par des passions au niveau de l’opinion publique, le Bureau du Secrétaire d’État à la Communication condamne toute forme d’attaque contre la presse.

DCPJ muette

La police nationale est devenue, selon l’avis de plus d’un, une véritable force répressive depuis quelques temps. Les policiers ont exécuté tous les ordres la tête baissée dans avoir pris le soin de les analyser. Le comportement des agents des forces de l’ordre lors de l’arrestation de Me Yvickel Dabrésil est une preuve tangible.