Le juge Garry Orélien a formulé en date du 11 janvier écoulé une demande de rallonge auprès du Doyen du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, laquelle a été catégoriquement rejetée.
Demande rejetée. Conformément aux lois Républicaines, le Doyen du Tribunal de première instance de Port-au-Prince, Me Bernard Saintvil n’a pas donné suite à la requête du magistrat instructeur chargé d’enquêter sur le dossier de l’assassinat de l’ancien président de la république Jovenel Moïse, demandant une prolongation avant de former sa conviction dans ledit dossier.
« Par ces motifs, le Doyen, conformément aux dispositions de l’article 97 du décret du 22 août 1995 relatif à l’organisation du pouvoir judiciaire, dit qu’il ne peut pas faire droit à la demande de prorogation de délai produite par le Magistrat Instructeur Garry Orélien, Ordonne en conséquence que la présente ordonnance lui soit communiquée pour être par lui fait ce que de droit », a écrit Bernard Saint-Vil dans l’ordonnance adressé à Garry Orélien.
Le dossier relatif à l’assassinat du président Jovenel Moïse avait été confié au magistrat instructeur Garry Orelien au mois d’août dernier .Par les temps qui courent, ce dossier risque de dépasser le délai légalement prévu alors que plusieurs dizaines de présumés suspectés croupissent en prison.
Entre-temps, le magistrat instructeur fait l’objet de nouvelles critiques acerbes. Selon le RNDDH, le magistrat en charge dudit dossier a été soudoyé par des personnes indexées dans l’exécution de l’ancien président Jovenel Moïse dans la nuit du 6 et 7 juillet dernier.