La ville de Port-au-Prince se réveille dans la tourmente

La zone métropolitaine de Port-au-Prince est réveillée ce matin 17 mars 2021 dans un climat très agité. Dans divers coins de la capitale sont entendus des tirs nourris et des baricades enflamées obstruent la circulation.

Le constat est patent. La ville de Port-au-Prince et des zones avoisinantes sont réveillées dans la fumée noires des barricades qui montent à profusion. La circulation est de plus en plus difficle à cause des barricades de toutes sortes errigées un peu partout sur la chaussée. Des tirs sont entendus dans toutes les directions occasionnant la paralysie de la quasitotalité des activités y compris l’école. Selon nos journalistes sur place, ils sont nombreux ces établissements scolaires qui procèdent au renvoi in extremis des élèves par moyen de précaution.

Le long de Delmas ( 29, 32, 48, 60 etc.), les zones de Nazon, Gérald Bataille, Maïs-gâté, Bourdon, Péguy-ville, sont à fréquenter avec beaucoup de précaution. La population de ces zones agitées continuent de dénoncer le massacre du 12 mars enrégistré à Village de Dieu et réclamer les corps des policiers massacrés et abandonnés entre les mains des seigneurs de la mort du gang “5 segond”. Sur le quivive, les protestataires n’entendent pas accorder de répit dans leur mouvement.

Aucune démission n’a été enrégistrée depuis. Seulement une sanction administrative semble être sur le point d’être prise. Une sanction assimilable à une persécution qui suscite déjà pas mal de controverses. Assigné à l’isolement même avant avoir été entendu par l’IGPNH, l’inspecteur général, Carl Henry Boucher met de l’huile sur le feu en agitant à nouveau le bassin.

Signalons que le blindé de la PNH abandonné au village est, pour le moment actuel, reccupéré par les forces de l’ordre. Des informations pertinentes font état d’un deal très fructueux entre les protagonistes. Une information démentie par la PNH soutenant qu’elle obtient l’engin à la suite d’une opération menée dans l’espace. Une communication qui fragilise d’avantage l’institution déjà en mauvaise posture. Ce message préssuposerait la priorité du haut état major qui accorde plus d’importance à une machine roulante qu’à la vie des agents policiers elle même.