Le leader de UNIR-Haiti, Jean Clarens Renois, n’en démord pas : Le dialogue est incontournable dans la résolution de la crise. L’ancien candidat à la présidence a voulu souligner à l’attention du public qu’il utilise le même terme que Jovenel Moïse mais ne parle pas de la même chose.
Sa tentative auprès de la plateforme “Religions pour la Paix” de jouer la médiation pour favoriser un dénouement à la crise n’a pas cassé l’élan du numéro un de l’UNIR-Haïti qui dit croire dûr comme fer au dialogue comme seule issue à la crise. Selon M. Renois, la situation d’Haïti est explosive et que de vrais pourparlers entre les différents acteurs sont indispensables pour poser les jalons d’une société de paix et de sécurité.
D’après l’ancien journaliste, l’héritage que va laisser Jovenel Moïse sera lourde pour la nation. L’important pour l’heure, c’est de réfléchir sur la manière à reconstruire le pays. “Exigeant un départ du chef de l’État, cela doit nécessairement passer par un dialogue”, dit-il citant en exemple la chute de Jean-Claude Duvalier en 1986.
Clarens Renois plus loin dit ne parle pas le même langage que Jovenel Moïse malgré que le thème est commun. Pour lui, M. Moïse ne croit pas dans le dialogue en dépit de ses simulacres. S’il avait un minimum de bonne foi, il l’aurait prouvé, lache-t-il précisant que l’ex patron d’Agritrans c’est du passé.