Le porte parole adjoint de la police nationale d’Haiti (PNH), Gary Desrosiers, annonce l’ouverture d’une enquête afin de determiner le degré d’implication des policiers dans les actes de violence dont sont victimes ces derniers temps les travailleurs de la presse et, sévir contre les policiers fautifs. L’inspecteur informe que la DGPNH est très préoccupée par la situation de même que l’IGPNH prend très au serieux cette série de violences qui devient de plus en plus récurrente.
Victimes à tout bout de champ, les journalistes parraissent ces derniers moments comme la cible principale des agents de l’ordre qui n’arrêtent pas de leur martyriser sans répit. Suite à une marche des confrères suivie de plusieurs scènes de violence dont celle du 10 février, l’institution policière a finalement décidé d’ouvrir une enquête sur les forfaits dont sont victimes les membres de la presse.
Selon M. Desrosiers, le directeur général de la PNH a instruit formellement l’inspecteur général en chef de diligenter une enquête afin de determiner de quoi il en retourne. Selon le haut gradé, cet écart de comportement ne fait pas honneur à l’institution dont sa mission est de protéger et servir. S’en prendre aux journalistes est encore plus condamnable, regrette le porte parole.
Plus loin, l’inspecteur dit considérer la presse et la population comme deux des partenaires les plus importants pour l’institution. Pour lui c’est un collaborateur direct et, par conséquent, elle ne peut pas être l’objet de brutalité policière. ” la DGPNH prend très au sérieux cette situation et l’IGPNH est très préoccupée”, a fait savoir Gary Desrosiers.
Rappelons que l’association des journalistes haitiens (AJH) a déjà dénoncé ces actes de brutalité et avait recommandé l’ouverture d’une enquête. Il faut tout aussi rappeler qu’ils sont plusieurs à être victimes des policiers dans l’exercice de leur fonction. Des plus mal chanceux comme Néhémy Joseph, Vladimir Legagneur, Rospide Pétion, entre autres, ont été assassinés lachement et l’enquête se poursuit…