La “Fondasyon Zanmi Timoun” s’insurge contre les violences multiformes qui embrasent la communauté haïtienne dont sont victimes toutes les couches sociales. Elle dit déplorer le non respect des droits des enfants dans le pays. La fondation par ailleurs exhorte l’État à prendre les mesures nécessaires pour favoriser le total épanouissement des enfants en Haïti.
Les violences qui se produisent en Haïti depuis un bon bout de temps, ne laissent pas indifférente la “Fondasyon Zanmi Timoun”. Cette structure de défense des droits de l’enfant n’a pas caché sa frustration face aux actes de barbarie concernant cette catégorie ces derniers temps. Pour la fondation, cette situation est révoltante et ne doit, en aucun cas, continuer de se produire sans aucune intervention pour redresser la barque.
Les dirigeants de cette organisation dit avoir recensé, en l’espace d’une semaine quatre cas d’enfants victimes d’actes de violence dans le pays. Le responsable évoque l’assassinat de Samuel Jean-Louis, l’écolier du lycée de Carrefour-Feuilles et trois autres enfants dont deux à Carrefour-Paillant et un autre à Bon Repos (Carrefour), tous abattus alors qu’ils étaient en uniforme. La fondation en profite pour fustiger le silence de l’État face à la multiplication de ces actes tout en exhortant les autorités à tout faire en vue de rétablir un climat de sécurité propice pouvant garantir le droit à la vie des enfants.
Dans la foulée, la fondation rappelle que les enfants font partie d’une catégorie sociale très vulnérable qui nécessite une protection maximale en toutes circonstances. Elle précise aussi que la Constitution haïtienne de 1987, les Conventions, Accords, Traités, signés et ratifiés par l’État lui impose l’obligation de la protection de tous les enfants. En foi de quoi, elle exige l’établissement de conditions idoines pour l’épanouissement efficace des enfants du pays.