Alors que le président Jovenel Moise parle haut et fort d’une négociation avec l’opposition, la Direction politique de l’opposition démocratique a rejeté d’un revers de main, tout contact et toute idée de dialogue avec le chef de l’Etat. Le secteur promet par ailleurs de rester dans la même ligne de combat depuis longtemps.

Controverse!
Le président de la République a déclaré dans son dernier message à la nation la semaine dernière qu’il a déjà entamé depuis trois mois environ des négociations avec les hommes de l’opposition et cette négociation, dit-il, est très avancé, sans toutefois partager plus de détails. Depuis, les pourfendeurs du pouvoir en place reçoivent des critiques de toute part.

« Les structures politiques formant la Direction  politique de l’opposition démocratique (DIRPOD) qui mènent depuis longtemps le combat pour remettre la démocratie sur les rails opposent un démenti formel à la déclaration du chef de l’Etat. Aucune négociation, au tour d’un quelconque accord n’est actuellement en discussion avec la présidence » a fait savoir la direction de l’opposition qui souligne qu’aucun parti membre n’a été contacté et n’a pris part aucune rencontre avec le président de la République.

Par conséquent, la DIRPOD tient à rappeler au président qu’il a prêté serment solennel de respecter et de faire respecter la constitution  et que de ce fait il se rend parjure et commet un crime de haute trahison en prétendant vouloir changer la constitution qu’il prend un malin plaisir à violer.

En dépit du refus total de la direction politique de l’opposition démocratique de dialoguer avec le pouvoir en place, certains opposants optent pour un dialogue pour sortir le pays du gouffre. C’est la position de l’ancien sénateur Kelly C. Bastien et de l’ancien secrétaire adjoint du Parti Louvri Barye (PLB) Walsonn Sanon, tous des anciens membres du secteur démocratique populaire.