La conférence des pasteurs haitiens (COPAH) et le centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH) paident en faveur du renforcement de la mobilisation afin d’affranchir le pays du joug dictatorial, disent-ils, instaurer par le chef de l’état. Selon les dirigeants de ces structures qui annoncent une manifestation pour le 14 février prochain, la population est dans l’obligation de montrer à la communauté internationale qu’elle veut rompre catégoriquenent à l’inacceptable.
Les dernières mesures prises par l’executif ne laissent plus personne indifférent. Encore moins l’opposition et les structures de la société civile qui ne cessent d’exiger inconditionnellement son départ du pouvoir. C’est en ce sens, que la COPAH et le CARDH lancent le cri d’alarme concluant que la démocratie est en grand danger.
Pour le responsable de la COPAH, Erntz Vincent, Jovenel Moise n’est qu’un citoyen en rébellion avec la loi depuis le 7 février 2021. Ce dernier, avec la complicité de la PNH, des civils armés et une partie de la communauté internationale s’accroche au pouvoir sans aucun respect pour la vie et les biens des citoyens. Ces précités, précise M. Vincent, contribuent largement à aider Jovenel Moise à instaurer la dictature dans le pays.
Fort de cette situation, le leader religieux, prévoit des jours sombres sur le pays. ” cet état de fait va avoir de graves conséquences sur le pays. L’économie va connaitre beaucoup plus de difficultés à fonctionner, un gros coup sera porté au système éducatif, le tumulte politique sera accentué, ce qui empêcheront à la population de vaquer à ses occupations”, soutient le pasteur qui s’en prend au chef de l’état qui, selon lui, menace tout individu qui ose dire non à l’instauration de la dictature.
Misant sur son attachement aux droits humains, le responsable de la COPAH, promet de maintenir la mêche allumée invitant du coup la population à la manifestation pour montrer à la communauté internationale qu’elle n’acceptera pas l’anormale.
C’est en fait la même position pour le responsable du CARDH qui soutient que le pays entre de plein fouet dans la dicature imposée par le locataire du palais national. ” Il fonce la tête baissée en demantelant le système judiciaire à travers l’arrestation et l’humiliation d’un juge de la Cour de cassation qu’il a failli tué. Le premier geste posé pour instaurer une dictature c’est la vassalisation des institutions et le démentèlement de l’arsenal juridique”, critique, Gédéon Jean.
Le militant des droits de l’homme plus loin, informe que sa structure est en train de discuter avec d’autres organisations afin de conjuguer leur force. Le défenseur des droits de l’homme qui veut radicalement se demarquer de toute complicité avec ce régime, dit croire dure comme fer qu’il est important que la population se lève comme un seul homme dans le but de faire obsacle à ce projet contraire à la démocratie. En ce sens, il invite la population à massivement gagner les rues le 14 février à venir.