La Commission Justice et Paix (CE-JILAP) recommande la mise en application de la loi anti-kidnapping votée en 2009 par le parlement tout en encourageant les autorités de l’État à tout mettre en oeuvre pour éradiquer ce fléau.
Elle l’a dit dans son dernier rapport presenté sur le quatrième trimestre de l’année dernière dressant un sombre tableau du respect des droits humains dans le pays. D’après ce document, l’organisme des droits humains fait état d’un renforcement de pouvoir et des effectifs des gangs sur le territoire national.
La CE-JILAP dit recenser sur cette période 117 cas de mortalités violentes dont 103 par balle. D’après cette structure, la majorité des forfaits sont commis par des gangs armés. Et dans ses recommandations, elle a mis l’accent sur le Kidnapping.
La CE-JILAP juge qu’il est nécessaire que soit rétablie la confiance dans le pays en encourageant la population à dénoncer les actes de kidnapping et à porter plainte. L’organisme des droits de l’homme encourage aussi que les enquêtes soient abouties, que l’État mette tout en oeuvre pour juguler le phénomène du kidnapping en passant par l’application de la loi sur le kidnapping votée en 2009.
Rappelons que d’autres organisations de la société civile ont montré une flambée exponentielle des cas de kidnapping à partir du dernier trimestre de 2020. Et depuis, cette situation hante la vie populaire alternant rançon et assassinat. Malgré toutes les formes de protestations réalisées, dont des marches et des défilés de corbiards, les actions du gouvernement se font encore attendre.