Alors que la Police Nationale se félicite d’avoir repris le contrôle du commissariat de Martissant, les bandits ont, une nouvelle fois, sorti leurs grippes hier lundi et ont attaqué un mini bus abord duquel se trouvaient plusieurs passagers. Certains ont été enlevées, d’autres blessés grièvement par balles.
Garantir la paix et la sécurité au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince reste un défi majeur pour la Police Nationale depuis tantôt deux mois. Les groupes armés ne sont pas prêts à abandonner, ce, malgré la présence des unités spécialisées de la PNH (BOID – UDMO) qui sillonnent les rues à l’intérieur des véhicules blindés.
Des hommes lourdement armés ont attaqués et ont pillé un mini bus de transport en commun hier lundi 9 août 2021. Au cours de cette attaque, plusieurs personnes ont été blessées grièvement par balles d’autres ont été enlevées par les malfrats rapportent des témoins.
Des crépitements d’armes automatiques de différents calibres retentissaient pendant de longue heures dans divers coins de la troisième circonscription au cours de la journée du lundi. Comme d’habitude, la PNH n’a jusque-là dressé aucun bilan de cette nouvelle attaque.
Depuis tantôt deux mois les gangs rivaux s’affrontent et s’entretuent au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince notamment dans le quartier de Martissant où plusieurs centaines de familles ont dû fui la localité pour s’échapper à la terreur des groupes armés. Le bilan est très lourd.
Depuis, le quartier de Martissant est devenu impraticable. La circulation se fait au ralenti. Le commerce informel disparaît. Les entreprises publiques ou privées ont tourné le dos les unes après les autres. L’accès à 4 département est bloqué.