Toujours en état de siège, la troisième circonscription de Port-au-Prince a vu 8500 femmes et enfants fuire leurs domiciles, selon une estimation de l’UNICEF. L’organisme international parallèlement invite les gangs rivaux à donner accès aux humanitaires afin de venir à la rescousse de la population.
Ce qui s’est produit à Martissant ces dernières semaines sont des événements banaux si l’on tient compte de la parade du premier ministre dans cette zone infernale quelques heures suivant les raides rebelles. Si pour l’État et la police, il n’y a pas grand chose à signaler dans cette affaire, l’UNICEF, de son coté parle de “guérilla”. Il évoque aussi les déplacements forcés de près de 8500 femmes et enfants qui au préalable vivaient tranquillement chez eux.
Visiblement dérangé par l’état de fait, l’UNICEF, invite les rebelles à ouvrir la voie aux humanitaires afin de venir en aide à la population en difficulté. Selon l’UNICEF, il est de bon ton que les hommes armés comprennent l’urgence que nécessite leur cas.
Soulignons au passage qu’au niveau de la 3ème circonscription toutes les activités sont su point mort. Ce lundi, la situation a été très tendue au niveau de l’entrée sud de la capitale.