Le dossier d’Haïti a occupé une grande partie de la 69ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations-Unies. Si la situation des migrants du Texas était le souci numéro 1 de la majorité des pays, la situation sécuritaire d’Haïti était pourtant la préoccupation de Luis Abinader, president de la République Dominicaine.
Selon lui, combattre l’insécurité en Haïti devrait être au menu des discussions et se dit prêt à intervenir en Haïti pour pacifier le pays. Considérer comme un anti-Haïtien lors de sa campagne presidentielle en République voisine, Luis Abinader, s’est montré très préoccupé surtout avec une vague de migrants qui traversent les frontières chaque jour pour fuir l’insécurité et le kidnapping qui s’installent désormais comme un quotidien du peuple haïtien.
Dans son intervention à la tribune des Nations-Unies, il a même interpellé le conseil de sécurité des Nations-Unies de travailler en urgence sur le cas d’Haïti et propose son pays comme chef de mission. Haïti nécessite un support international et mon pays est prêt d’intervenir avec le support des Nations-Unies a-t-il déclaré devant le conseil. Des pays de l’amerique du sud et central comme l’Argentine, le costa Rica supportent déjà ce projet. Pour sa part, le premier ministre de facto haïtien, le Dr Ariel Henry, dans son intervention par visio-conférence, s’est montré confiant dans le processus de relance du pays. Il passe en revue ses actions visant à stabiliser le pays surtout avec l’accord du 11 septembre qui prend en compte les desiderata de la population.
Il promet de continuer les pourparlers avec les acteurs de la société civile et de la classe politique pour rendre fonctionnels les institutions etatiques et adresser les griefs populaire.