Selon le prétendant à la magistrature suprême de l’État, Fritz Alphonse Jean, l’État haïtien est en decrescendo. Il faillit à sa mission. La seule solution possible de rebondir, c’est la paix sociale, dit-il.
Il participait à une conférence-débat, mercredi dernier à l’hotel Karibe convention Center organisée par la chambre franco-haïtienne de commerce et d’industrie. Cette conférence a eu pour thème : “Haïti : urgence d’un redressement économique”. Une thématique qui a permis à l’économiste de faire le diagnostic de l’État haïtien qui n’a pas pu se hausser à sa dimension.
Le candidat à la présidence de la transition haïtienne devant le bureau de suivi de l’accord PEN-Montana, a laché sans réserve sa lecture de l’État haïtien. D’après l’économiste, l’État est incapable de remplir ses missions régaliennes, en l’occurrence : ses missions d’éducation pour les enfants, de service de santé et de justice ou en encore de sécurité. Pour M. Jean seule la paix sociale peut dénouer ce noeud et nous mène sur la voie de la relance économique.
“l’État est incapable de remplir ses missions régaliennes: mission d’éducation pour les enfants, mission de service de santé et de justice ou en encore de sécurité. Je pense qu’il y a nécessité de faire un dialogue autour de ce que l’on veut faire de ce pays. Ce dialogue nous permettra de sortir de ce capitalisme de connivence que nous pratiquons”, a-t-il expliqué.
L’autoproclamé par l’Accord Unitaire de Louisiane, soutien que cette paix sociale est le noeud gordien, le point d’ancrage pour arriver aux élections pour pouvoir redéfinir l’État, a-t-il fait savoir déplorant dans la foulée la gestion calamiteuse des affaires de l’état.