Fraude : Yaelle Johanna Clérié Zreik arrêtée, la CASAMI prend ses distances

La Police Nationale d’Haiti (PNH) a procédé, le 14 juin 2023, à l’arrestation de Mme Yaelle Johanna Clérié, épouse Zreik, à Pèlerin 5. Elle était présentée comme un cadre de la CASAMI par Me. Caleb Jean Baptiste. Une information démentie par cette entreprise qui demande à ne plus jamais lier son nom avec la présumée escroc.

L’épouse de Zreik est privée de sa liberté de circulation depuis le 14 juin en cours. Elle a été arrêtée à Pèlerin 5, selon le défenseur des victimes. Elle aurait volé une somme importante à ses clients. Finalement interpellée, l’avocat des victimes salue ce coup de filet gigantesque car, soutient-il, c’est difficile d’arrêter, dans ce pays, des gens de la bourgeoisie.

Dans la foulée, la CASAMI, touchée par les informations qui circulent autour du dossier, sort de son silence et dément toutes liaisons de Mme Zreik avec l’institution. ” Le Conseil d’administration de la société anonyme de Droit Haïtien CASAMI, porte à la connaissance du public en général, ses actionnaires, créanciers, débiteurs et avocats, en particulier, que la CASAMI n’a aucun lien de fait ou de Droit avec les activités financières de Madame Yaelle Johana Clérié, épouse de Zreik qui n’est ni actionnaire ni employée de ladite société, ainsi que ceux de ses actionnaires ne doivent en aucune manière être associés aux activités de Mme Clérié Zreik qui assume seule ses responsabilités “, peut-on lire dans la note.

La CASAMI s’en prend également à l’avocat, Caleb Jean-Baptiste qui selon les signataires fait de l’amalgame. ” Ainsi, la CASAMI proteste de la manière la plus formelle que protestation puisse se faire contre l’amalgame orchestré par un certain Caleb Jean-Baptiste, qui s’identifie comme étant l’avocat des présumées victimes d’infraction qu’auraient commises la surnommée “, a écrit la CASAMI.

L’institution entend utiliser tous les moyens afin de porter les concernés à se rétracter pour avoir prononcer des propos diffamatoires à son encontre. ” La CASAMI se réserve en outre le droit de prendre toutes les mesures idoines que de Droit en temps et lieu pour faire retracter ces propos diffamatoires proférés à son encontre ainsi qu’à ses actionnaires, lesquels propos sont contraires à la législation pénale haïtienne, au droit commercial, à l’éthique et au décret réglementant la profession d’avocat”, conclut-elle.