Comme à l’accoutumée, le PM annonce avoir passé des instructions pour contrer le phénomène du kidnapping. Parallèlement, comme un aveu d’impuissance, il informe avoir tout fait sans pouvoir mater le phènomène. À l’instar du chef de l’État, il appelle tous les acteurs à un coude-à-coude pour solutionner le problème.
L’exécutif s’avoue vaincu. Malgré les mesures de décréter l’état d’urgence sécuritaire sur les quartiers réputés dangereux, les mesures pour déteinter les vitres des vèhicules et la décision de restriction dans les ports, les kidnappeurs se montrent de plus en plus actifs. Le PM se désole au même titre que les civils qui constatent son échec.
“Ce dimanche soir a été une nuit noire pour le pays. Toutes les couches sont victimes. C’est en effet le fondement de la nation qui est en passe de s’effondrer. Il y a des mesures qui sont prises au niveau des ports pour controler le trafic d’armes. Nous avons instruits le MJSP d’identifier les familles qui trafiquent des armes dans le pays illégalement et de les appréhender. La PNH reçoit aussi l’ordre formel de prendre les mesures qui s’imposent d’identifier les cachettes des kidnappeurs et mettre hors d’état de nuire les bandits”, précise le chef du gouvernement arguant avoir soulagé de constater que les kidnappings sont effectués dorénavant en dehors de l’agglomération de Port-au-Prince.
Parallèlement lui et le président de la République appellent toutes les couches actives de la société à réflechir ensemble sur la meilleure décision à prendre pour corriger la situation. Jovenel Moïse lors de l’inauguration du batiment administratif de la DGI à l’aéroport Toussaint Louverture, le 12 avril en cours, souligne que c’est le peuple haïtien qui est l’auteur des catastrophes de pays lock et du kidnapping. Annonçant qu’il ne va pas baisser les bras, il invite ses opposants à se dépasser en mettant de coté leur querelle pour s’assoir ensemble en vue de trouver un dégel à la crise.