Comme annoncé, le sit-in prévu par les organisations syndicales, le mardi 10 août 2021, devant les locaux du ministère de la justice et de la sécurité publique (MJSP) a effectivement eu lieu. Plusieurs dizaines de personnes y ont pris part avant que les agents de la force de l’ordre les ont dispersé à coup de gaz lacrymogène.
Les militants et syndicalistes voulaient protester contre l’arbitraire du régime du PHTK. Entre autres objectifs fixés, ils voulaient exiger la libération des prisonniers dits politiques. Comme prévu, ils étaient plusieurs dizaines à faire passer leurs révendications y compris la femme et un enfant de l’ex porte-parole du SPNH-17, Abelson Gros-Nègre.
Les slogans fusaient de toute part. La plupart d’entre eux étaient menaçant et violents. La libération des prisonniers politiques devrait être la première priorité de la transition, revendiquent les protestataires sinon, disent-ils, les nouveaux dirigeants n’aurons pas l’appui des militants.
Un sit-in qui allait tourné en vinaigre lorsque les agents du CIMO ont distribué à profusion du gaz lacrymogène pour empécher que les protestataires érigent des barricades enflammées sur la chaussée. En colère, les militants n’ont pas mis de l’eau dans la bouche pour fustiger les policiers.
