Les dirigeants politiques qui ont l’intention de participer aux prochaines élections avaient jusqu’au 30 juillet pour se faire inscrire et confirmer leur participation au registre du Conseil électoral provisoire. À l’expiration de ce délai imparti, quelques 117 structures politiques impopulaires ont répondu à cette ultime obligation.
Réaliser les prochaines élections avec l’actuel Conseil électoral provisoire contesté de toute part reste un rêve à caresser. Ils sont légion à exiger le renvoi de ce CEP qu’ils qualifient d’illégal.
En dépit de tout, ils n’en démordent pas. Ils invitent les responsables des partis et regroupements politiques à se faire d’abord enregistrer au registre du Conseil au plus tard le vendredi 30 juillet 2021.
Nonobstant les critiques acerbes dont sont l’objet les membres du CEP, 117 représentants des Partis et regroupements politiques ont placé leur confiance dans ce CEP décrié par quasiment tous les secteurs vitaux du pays et une frange de la communauté internationale. Ces structures sont pour la majorité nouvelles et impopulaires.
“Le processus de l’enregistrement et de confirmation a pris fin vendredi dernier conformément au dernier communiqué de presse. 117 Partis et regroupements ont réussi à se faire inscrire”, a indiqué une source très proche dudit Conseil.
Le dilemme de légitimité
Les membres du CEP n’ont pas une bonne cote de popularité. Plusieurs raisons peuvent en tout cas expliquer leur situation. Ils ont été choisis de manière unilatérale par le président de la République et investis de leurs fonctions sans avoir passé par-devant les juges de la Cour de cassation. Depuis, le CEP de Guirlande Mesasieu ne fait que multiplier les revers .