Alors que le Haut Conseil de Transition (HCT) venait, quelques jours plus tôt, de décliner l’invitation de la CARICOM concernant la crise haïtienne à la Jamaïque, le Premier Ministre Haïtien, Ariel Henry, de retour d’une rencontre aux Bahamas, confirme sa participation à ces pourparlers. Le PM se vante être un homme de dialogue tout en précisant qu’il a à nouveau écrit au Secrétaire général de l’ONU pour réitérer la demande de l’envoi incessant d’une force multinationale en appui à la PNH pour combattre le grand banditisme.
La médiation caribéenne au travers la CARICOM sur la crise haïtienne prévue, les 11, 12 et 13 juin prochain, était à l’ordre du jour dans le sommet de la CARICOM organisé aux Bahamas, le 8 juin en cours, confirme le Chef du Gouvernement Haïtien, Ariel Henry. C’était l’occasion pour le PM de facto, au mépris total du HCT qui a décliné l’invitation pour incohérence, de confirmer sa participation à ces échanges. Il le dit à qui veut l’entendre qu’il sera à la Jamaïque dimanche prochain, question de participation aux discussions.
Dans la foulée, le Premier Ministre a souligné à l’attention de tous que, de concert avec son Gouvernement, le HCT et suite à des concertations avec certains de ses partenaires, qu’il a adressé à nouveau une autre correspondance au Secrétaire Général de l’ONU lui réitérant l’appel de son Gouvernement du mois d’octobre dernier concernant l’envoi d’une force multinationale en Haïti pour soutenir la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa lutte contre l’insécurité. Le locataire de la Primature dit s’engager à continuer au niveau de l’international sur la question car, pense-t-il, que le volet sécurité est un impératif vers la réalisation des futures élections dans le pays mais aussi un dispositif incontournable si l’on veut vivre normalement en Haïti.
Il en a profité pour rappeler la permanence des États-unis en ce qui à trait à cette affaire. Selon le docteur, les USA continuent de se projeter dans la quête d’un appui au profit de la PNH. Néanmoins, dit-il, les américains veulent beaucoup plus de coordinations entre les bailleurs. Quant à la Jamaïque, dit-il, elle avait réaffirmé sa volonté de participer à cette entreprise.