L’Ambassadeur d’Antigua et Barbuda à OEA, Ronald Sanders, prévoit des jours sombres au sein de l’organisation de l’OEA. Le diplomate a affirmé qu’il existe entre les États membres un profond désaccord en raison de la position exprimée par l’organisation sur la crise haïtienne. Il appelle les responsables de cette structure à agir dans l’intérêt collectif du peuple haïtien qui souffre amèrement.
Le dossier d’Haïti au cœur d’une divergence. La crise multiforme qui secoue la République d’Haïti pourrait être à la base d’un cataclysme au sein de l’Organisation des États Américains (OEA) prédit l’Ambassadeur d’Antigua et Barbuda à l’OEA, Ronald Sanders. Le diplomate a parlé des divergences flagrantes, nées de la façon dont l’OEA gère la crise sociopolitique qui ronge le pays depuis un certain temps.
Ainsi, le représentant d’Antigua appelle les États membres de cet organisme à œuvrer dans l’intérêt collectif de la nation haïtienne qui traverse un moment difficile de son histoire, pour le bien de la nation haïtienne.
«Il existe un profond désaccord entre les États membres de l’OEA sur des questions relatives à la crise haïtienne» affirme Ronald Sanders. Cette divergence pourrait causer des dégâts au sein de cet organisme, a-t-il souligné, invitant par ailleurs le peuple haïtien à faire valoir son droit et de lutter pour le respect des droits humains et des opportunités de développement durable.
L’OEA n’a jamais raté une occasion d’afficher son soutien au régime en place.